pour nous protéger des maladies chroniques.

 

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Plaidoyer 2023 ASAPP 1

Protégeons la Santé des enfants et des adolescents par le suivi en Prévention Primaire des  petits. 

La Prévention Primaire vise à promouvoir la compréhension des mécanismes nécessaires au développement de la Santé psychologique et physique des individus afin qu’ils disposent des moyens pour faire face aux exigences et aux stress de la  vie quotidienne. Il s’agit entre autres d’entraîner les enfants bien portants à développer leurs habiletés et leurs capacités psychosociales et à renforcer leurs identités. Les jeunes qui ne présentent pas de difficultés particulières ont aussi besoin d’être guidés (Guitouni).

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Attention aux confusions : La Prévention Primaire anticipe pour éviter que les pathologies n’apparaissent. Il ne s’agit donc pas du domaine médical. L’ASAPP n’a pas de vocation médicale, nos meilleurs conseillers sont les pédopsychiatres qui ont une vue globale interdisciplinaire et particulièrement ceux  qui essayent de travailler sur les causes plutôt que sur les conséquences.

D’autres professionnels dont c’est le métier en prévention secondaire  travaillent sur la détection précoce, mais la détection, qui en soi est une avancée, ne doit pas se faire au détriment de la prévention primaire. Mais il n’existe pas de mode d’emploi ou de guide exhaustif, l'objectif est de trouver son propre chemin éducatif… .

Quel que soit le capital génétique du bébé, de l’enfant, la qualité de son environnement est sa première protection.  Dès la périnatalité, le psychique sera le lien essentiel pour un bon  développement du cerveau. Nos bébés, qui sont pendant longtemps des éponges, au moment où leurs cerveaux se forment,  vont être dépendants de leur environnement de proximité.

Le  développement du cerveau commence en périnatalité  avec une croissance neuronale extraordinaire impliquant la création de million de synapses à la minute et en interaction avec l’environnement de proximité. Les interactions bébé-environnement  jouent un rôle déterminant dans le développement du bébé sécure. Mais il n’existe pas de mode d’emploi ou de guide exhaustif. L’objectif est de trouver son propre chemin éducatif selon l’idée que chaque personne est en capacité de mobiliser ses propres ressources. 

Comment  gérer au mieux les  petits bobos psychiques qu’il nous faut arriver à repérer.

La notion d’attachement sécure doit être abordée, c’est une condition nécessaire pour que s’installe le sentiment de sécurité que le bébé et  l’enfant ressentiront sereinement et naturellement  en grandissant.  

Il ne faut pas que vous  puissiez  dire que vous n’avez rien vu venir.  Les décompensations viendront d’un mauvais développement du cerveau. La maladie mentale profondément stigmatisante, c’est aussi une maladie biologique du cerveau. Les contraintes émotionnelles provoquent des conduites adaptatives, elles suppriment l’échange. En créant un isolement de protection, l’environnement dans lequel s’enferme le patient a un impact négatif sur les fonctions du cerveau. Ph. Jeammet, professeur  de pédopsychiatrie.

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Par ignorance, nous avons peur de notre psychisme et pourtant il n’y a qu’ UNE Santé, Physique et Psychique.   

Attention, il nous  faut oser penser autrement : Simultanément et de manière souterraine, les parents construisent et aménagent leur relation à l’enfant sur la base de principes et de règles inconscientes : celles-là sont érigées à partir de souvenirs de l’enfance, des identifications de leurs propres parents, des conflits connus dans leurs relations familiales (B.Cramer).

Ne prenez pas le risque de ne rien voir, il y a beaucoup de facteurs susceptibles de jouer un rôle dans la survenue de troubles psychiques invalidants. La peur des parents par manque de connaissances peut entraîner des conduites éducatives négatives qui ne feront qu’accroitre les difficultés psychiques de leurs enfants ou adolescents. Elles sont souvent invisibles chez les petits. Il nous faut les aider à trouver des habilités dans certaines situations ressenties par eux comme complexes.

Une fois le trouble installé, les symptômes visibles peuvent apparaître, cela suppose que  les souffrances psychiques invisibles deviennent trop importantes. Ces symptômes sont plus ou moins graves, mais les soins sont  difficiles  à mettre en place de façon efficace. En général tout devient très long et très compliqué. Il vous faut prendre toutes les précautions pour mettre votre famille à l’abri de ce genre d’accident.
Les plus vulnérables vont progressivement être mis à l’écart par les plus forts.

Ayez confiance en vous, en votre bon sens, en vos intuitions.

 Quelques Suggestions 

  • La pédiatrie et la pédopsychiatrie qui travaillent de façon multidisciplinaire devraient pouvoir évoluer de façon autonome financièrement. Ne pas dépendre de la tutelle de la psychiatrie adulte   que ce soit au niveau de la formation, de la clinique, ou de la Recherche

  • Rendre progressivement obligatoire pour les enfants un pédiatre traitant, ou un neuropédiatre, en faire en devenir une priorité naturelle, sur le modèle des généralistes pour les adultes (il reste du rôle des institutionnels de revaloriser urgemment la profession). 85% des bébés à la naissance sont suivis par des généralistes. Ils n’ont pas  les formations nécessaires, neurologiques ou psychiques, pour repérer les maladies, ni la tarification des temps longs, indispensable pour ces suivis.     

  • Des maisons de santé pédiatriques en lien avec les PMI. Bien sûr en ayant donné de nouveaux moyens aux PMI.

  • Rendre également obligatoires des suivis psychiques au même titre que ceux obligatoires pour la santé physique. Nous, familles et personnes lambdas, pourrions alors mieux appréhendez l’importance du lien systémique qui existe entre santé psychique et santé physique, et celui de l’attachement sécure.

  • Créer des plates-formes internet gratuites, avec des associations agréées sur ces âges, pour l’accompagnement et des échanges. Un dispositif de premier écoute de la famille dans le développement sensoriel du bébé .

  • Construire des espaces dédiés ouverts, : « la maison des bébés, des petits et de leurs proches », avec des professionnels du bien-être de la petite enfance (TPMA , de Boris Cyrulnik par ex.)

  • Déstigmatiser la Santé Mentale en parlant du psychisme de nous tous physique , psychique et social dès l’enfance dans les écoles,puis en introduisant des cours des sciences humaines et sociales. Parallèlement promouvoir une campagne nationale, à l’initiative de Santé Publique France, sur l’éducation à la prévention primaire focalisée sur la santé psychique, pour nous tous. Promouvoir  le concept “La santé Mentale notre affaire à tous“ ,un état de Bien etre.

  • Bien sur, un réseau renforcé des Maisons des Adolescents.

  • Placer en priorité la recherche fondamentale et clinique de la pédopsychiatrie.

 La pédopsychiatrie du bébé, de l’enfant et de l’adolescent est multi disciplinaire et intègre le premier environnement de proximité, à savoir les parents.

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