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Notre Santé. Urgence.

La période est délicate : aujourd’hui  les santés physiques et psychiques  sont  formellement  appuyées sur des  concepts économiques des sciences exactes et du rationalisme, et sur la médecine par la preuve.  Donc on fait fi     de ce qui est essentiel chez l’Humain, la pensée.

Seule la médecine reposant sur une (vraie ?ou fausse ?) preuve scientifique des sciences dures est reconnue « Evidence Based Médecine ». Elle s’appuie sur une vision déterminée et prédictive du développement humain. 

L’être vivant pensant est disqualifié au profit du rationalisme réducteur. Nous sommes aujourd’hui dans le déni de subjectivité. Le déterminisme scientifique n’est pas suffisant, il y a l’aléa thérapeutique avec les mécanismes de défense du patient pensant (Bruno Falissard).  

L’OMS dit  : La Santé Mentale fait partie intégrante de la santé ; en effet il n’y a pas de santé sans santé mentale.

La Santé Mentale est un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser.

Pour l’OMS,  cette définition va au-delà du paradigme biomédical occidental traditionnel, qui traite le corps et l’esprit comme des entités séparées,  

 Il est donc établi que la Santé et le bien-être ne font qu’un.

La dimension non médicale de la Santé est déjà actée, mais rien n’apparait dans les textes.
En effet les pratiques de bien-être à vocation non médicale n’existent  pas dans les cases officielles.  En particulier,  la détresse psychologique et la santé mentale positive ne sont pas répertoriées en tant que telles dans les textes de référence  en France.

Seule la dimension médicale est prise en compte. Elle ne représente pourtant qu’une partie de la santé humaine.

D’ailleurs  le code de Santé Publique. L’article L1110-1   stipule que : « Le droit fondamental à la protection de la santé doit être mis en œuvre par tous moyens disponibles au bénéfice de toute personne »Pourtant ensuite  l’article ne  parle uniquement  que de la formation des professionnels de santé et du secteur médico-social. Aucun cadre n’est dressé pour les professionnels de la santé non médicale, d’où un  déficit de réglementation dans les pratiques de bien-être non conventionnelles.

Une absence évidemment dangereuse, particulièrement pour les familles qui savent prodigués les premiers soins profanes.  

Vous connaissez probablement l’état  de votre Santé Physique, mais connaissez vous l’état de votre Santé Psychique ?

Les experts sont de plus en plus brillants dans leurs domaines de compétence. Ils connaissent les savoirs de leurs spécialités. Leurs expertises sont cloisonnées et ils ne  savent pas faire les liens nécessaires pour vous permettre d’avoir une vision globale de votre santé. En cloisonnant la Santé par domaine d’expertise nous imaginons les dangers pour notre santé mentale. Pourquoi ? Parce que notre bonne Santé Mentale est une résultante systémique de tous les facteurs relevant non seulement des sciences dures (biologie, génétique ) mais aussi des sciences molles (psychologie, sociologie ) qu’il nous est impossible de quantifier. La seconde conséquence négative concerne le diagnostic et le traitement efficace des maladies humaines.  S’Il est vrai qu’il y a eu des grands médecins à toutes les époques, Nous ferions une grosse erreur si nous pensions que les normes de la pratique médicale actuelle dans le monde occidental correspondent à celles de ces  remarquables médecins. Une conception faussée de l’organisme humain, combinée à l’inflation des connaissances et à une tendance accrue à la spécialisation, concourent à diminuer la qualité de la médecine actuelle plutôt qu’à l’améliorer. Antonio Damasio : l’Erreur de Descartes

 Le psychisme est un élément déterminant pour notre bonne santé physique, et le concept de fatalité  génétique  est aujourd’hui démodé.